Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille Qu'un obus a coupé par le travers en deux Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre Et toi le tatoué l'ancien légionnaire Tu survivras longtemps sans visage sans yeux On part Dieu sait pour où Ça tient du mauvais rêve On glissera le long de la ligne de feu Quelque part ça commence à n'être plus du jeu Les bonshommes là-bas attendent la relève | Roule au loin roule train des dernières lueurs Les soldats assoupis que la danse secoue Laissent pencher leur front et fléchissent le cou Cela sent le tabac la laine et la sueur Comment vous regarder sans voir vos destinées Fiancés de la terre et promis des douleurs La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs Vous bougez vaguement vos jambes condamnées Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit Déjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places Déjà le souvenir de vos amours s'efface Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri |
domenica 20 febbraio 2011
Canzoni di speranza
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Léo Ferré,
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Roberto Vecchioni
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2 commenti:
Tristissimo autocitarsi, ma in post scritto ancora prima di sentire il brano mi capitava di scrivere questo: ..."e Vecchioni che da cantautore stanco della sua nicchia, dedica un brano ai giovani che protestano, per poi subito dopo dichiarare: "punto sulla quantità e non più sulla qualità" (minchia che messaggio ai giovani) e il festival è un'ottima vetrina".
No, non è triste. Mi ricordavo del tuo post, ma il punto è che ancora non avevo ascoltato la canzone di Vecchioni.
Ecco, poche ore fa l'ho ascoltata, ho sentito quelle due o tre strofe irritarmi le orecchie, di poi trovo la canzone di Ferré-Aragon e, subito dopo, ecco il post malviniano.
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