Giulio Mozzi mi ha fatto l'onore, con un suo commento, di proporre anch'egli una versione poetica (molto più efficace della mia) del sonetto di Pierre de Ronsard. Lo ringrazio pubblicamente (e lo pubblico... ehm...).
Je veux pousser par la France ma peine, Plus tôt qu'un trait ne vole au décocher; Je veux de miel mes orelles boucher, Pour n'ouïr plus la voix de ma Sereine.
Je veux muer mes deux yeux en fontaine, Mon cœur en feu, ma tête en un rocher, Mes pieds en tronc, pour jamais n'approcher De sa beauté si fièrement humaine.
Je vuex changer mes pensers en oiseaux, Mes doux soupirs en Zéphyres nouveaux, Qui par le monde éventeront ma plainte.
Je veux du teint de ma pâle couleur, Aux bord du Loi enfanter une fleur, Qui de mon nom et de mon mal soit peinte.
Pierre de Ronsard, Amours | Che a freccia in tutt’Italia
Traduzione di Giulio Mozzi |
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