sabato 12 giugno 2010

Ma la notte

«C'est triste des gens qui se couchent, on voit bien qu'ils se foutent que les choses aillent comme elles veulent, on voit bien qu'ils ne cerchent pas à comprendre eux le pourquoi qu'on est là. Ça leur est bien égal. Ils dorment n'importe comment, c'est des gonflés, des huîtres, des pas susceptibles, Américains ou non. Ils ont toujours la conscience tranquille».

«Sono tristi le persone che vanno a letto, così, fregandosene completamente delle cose che accadono nel mondo; si vede bene che non cercano minimamente di comprendere le ragioni minime della nostra esistenza, e stanno là, stravaccati e sfacciati, soddisfatti come porci, senza alcuna sensibilità. Italiani o meno, hanno sempre la coscienza tranquilla».


Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Paris 1932 (traduzione mia sull'edizione economica Folio di Gallimard, pag. 255-256)



2 commenti:

Anonimo ha detto...

« Il n’y a qu’une seule religion : catholique, protestante ou juive… succursales de la boutique « au petit Jésus »… qu’elles se chamaillent s’entretripent ?… vétilles !… corridas saignantes pour badauds ! le grand boulot le seul le vrai leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche. »

Louis-Ferdinand CÉLINE, Rigodon, 1961

Controcanto. Miseria e grandezza di un grande scrittore.
Reby

Luca Massaro ha detto...

Splendido controcanto. Grazie.